DUBAÏ, 1er octobre. /TASS/. Les Houthis annoncent avoir attaqué deux cargos dans la mer Rouge et dans l’océan Indien, a fait savoir le porte-parole du mouvement rebelle, Yahya Saria, dans une interview à la chaîne Al Masirah.
Selon lui, le pétrolier britannique Cordelia Moon a été attaqué en mer Rouge à l’aide d’un drone, d’un bateau sans pilote et de huit missiles de croisière.
Le navire Marathopolis, accusé par les Houthis d’avoir violé l’interdiction de passage dans les ports de la Palestine occupée, a été frappé avec un missile de croisière dans l’océan Indien et dans le golfe d’Aden.
Pour rappel, à la suite de l’escalade du conflit israélo-palestinien dans la bande de Gaza, les Houthis ont déclaré qu’ils empêcheraient les navires associés à Israël de passer dans les eaux de la mer Rouge et du détroit de Bab-el-Mandeb jusqu’à ce que l’opération de Tsahal prenne fin.
En réaction à leurs attaques, Washington et Londres ont lancé l’opération Gardien de la prospérité. D’après le président américain Joe Biden, il s’agit d’une opération de défense puisque parmi les cibles ne figurent que les points de déploiement de missiles, de drones et de stations radar des rebelles. La diplomatie allemande a indiqué que les frappes du Royaume-Uni et des États-Unis contre le Yémen ne contredisaient pas la Charte de l’ONU puisqu’elles visaient l’infrastructure et avaient pour but d’empêcher de nouvelles violences.
En mars, le porte-parole du mouvement rebelle, Yahya Saria, a annoncé que les cargos à destination d’Israël passant par le cap de Bonne-Espérance en Afrique australe deviendraient désormais une cible légitime des frappes yéménites. Selon lui, les Houthis ont commencé à donner plus d’ampleur à leurs opérations contre les navires liés à l’État hébreu, y compris ceux qui se dirigent vers « les territoires occupés de la Palestine ».
Dans le cadre de cette escalade, Washington et Londres ont commencé à bombarder régulièrement le Yémen.
Quant à la zone économique du canal de Suez, en mars 2024, le président de sa Direction principale, Walid Gamal el-Din, avait constaté une croissance sans précédent des revenus provenant de la mise en œuvre de projets et de la conclusion de nouveaux contrats, ce qui témoignait de la bonne stratégie visant à attirer les investissements dans le secteur industriel. Les revenus de la zone économique au cours de l’exercice 2023-2024 ont atteint 5,3 milliards de livres égyptiennes (environ 111,8 millions de dollars) à la date du 29 février 2024, il s’agit d’une augmentation de 54% par rapport à l’année dernière.
Photo Cengiz Tokgöz