LA HAYE, 6 octobre. /TASS/. L’escalade du conflit entre Israël et le mouvement chiite libanais Hezbollah a entraîné une augmentation de la charge du port de Rotterdam, ainsi que des retards dans le traitement des conteneurs de marchandises. La représentante du port, Sigrid Hesselink, l’a déclaré à TASS ce dimanche.
« Les terminaux [du port] sont confrontés à des pics de charge, ce qui entraîne des retards dans la manutention des conteneurs », a déclaré le port dans un communiqué envoyé par courriel. Une porte-parole du port a expliqué que l’escalade du conflit au Moyen-Orient a poussé de nombreux cargos à éviter de faire escale en mer Rouge et dans le canal de Suez, ce qui a allongé la durée des itinéraires et modifié les horaires d’arrivée. Dans ce contexte, les transporteurs ont du mal à trouver suffisamment de navires et de conteneurs. En outre, les changements dans les horaires de navigation, combinés à une demande accrue de transport maritime, ont provoqué la congestion de nombreux ports, y compris dans le nord-ouest de l’Europe.
Dans le même temps, selon le port d’Amsterdam, l’escalade du conflit au Moyen-Orient n’a pas eu de conséquences négatives pour ce port. En outre, les deux ports néerlandais n’ont pas encore introduit de mesures de sécurité renforcées dans le contexte de l’escalade de la situation au Moyen-Orient.
Le port de Rotterdam est le plus grand port d’Europe et l’un des plus importants au monde en termes de trafic de marchandises qui a atteint en 2023 le volume de 438,8 millions de tonnes.
Le 23 septembre, Israël a lancé l’opération militaire Flèches du Nord contre les formations chiites libanaises du Hezbollah au Liban, au cours de laquelle il lance des frappes massives contre les installations militaires du mouvement. L’objectif déclaré est de créer un environnement sûr dans les zones frontalières du nord de l’État hébreu afin que des dizaines de milliers de résidents puissent y retourner. L’une des frappes israéliennes a permis d’éliminer le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, à Beyrouth le 27 septembre. Dans la nuit du 30 septembre au 1er octobre, l’armée israélienne a annoncé une opération terrestre dans les zones frontalières du Liban du Sud.