HARARE, 3 juin. /TASS/. L’administration du port de Lagos, au Nigeria, a ordonné la suspension temporaire de ses activités. Cette mesure, qui touche l’une des principales plateformes portuaires du continent africain, a été prise en réponse aux manifestations menées par le syndicat des transporteurs de fret, rapporte le quotidien Vanguard.
Les syndicats ont entamé un mouvement de désobéissance civile afin de dénoncer des pratiques d’extorsion sur le site, attribuées à des acteurs aussi bien publics que privés.
Ce mouvement a provoqué une perturbation partielle des opérations de dédouanement, entraînant un ralentissement notable du trafic portuaire.
Dans un entretien accordé au journal, le président du syndicat, Yinka Aroyewun, a dénoncé des cas répétés d’extorsion, la double imposition, ainsi que la destruction d’emplois dans le secteur à l’origine de la mobilisation actuelle.
Le port de Lagos est capable de traiter jusqu’à 5,5 millions de tonnes de marchandises par an et d’accueillir des cargaisons sèches affichant un déplacement maximal de 100.000 tonnes chacune.